Discours de la vice-présidente de Climates Mali Dr DIBANGA Mymozette à la COP des Villes Abidjan 2022

Mr le gouverneur d’Abidjan,

Madame la Présidente de l’AIMF,

Messieurs et Madame les maires, chers invités, en vos rangs grade et qualité respectifs,

L’honneur est pour moi de prendre la parole au nom de CliMates Mali en cette occasion qui nous rassemble autour d’une cause commune, celle de nos actions de lutte contre les changements climatiques.

Il n’en fait aucun doute que les changements climatiques sont une réalité, pourtant ce sujet reste mis au second plan pour certains, méconnu pour d’autres, et renier pour certains autres. Or, la connaissance et la reconnaissance de ce problème par les terriens se révèle capital et agir s’avère nécessaire pour un résultat d’ampleur, car chacun à son rôle à jouer.

A CliMates Mali, association de jeunes activistes de la société civile, nous sommes engagés dans cette lutte et nous mobilisons d’autres jeunes à se joindre à nous en posant des actions concrètes en faveur du climat pour contribuer à la création d’une ville écologique.

Après plusieurs activités menées sur le terrain, les constats sont alarmant. Ils se situent au niveau comportemental. Nous constatons l’incrédulité des jeunes faces aux questions du changement climatique, le désintéressement de certains élu locaux, les déjections dans le fleuve Niger, l’insalubrité dominé par les emballages plastiques, les dépotoirs d’ordures non contrôlées et j’en passe. C’est le lieu et le moment pour nous de tirer la sonnette d’alarme à toutes les autorités ici présentent. Au vu de la situation, nous activistes de la société civile, nous nous investissons sans relâche pour induire un changement de comportement couplé à une meilleure connaissance du sujet par des sensibilisations, élément capital avant d’entamer toute initiative.

Nous sommes conscients que beaucoup a déjà été fait par nos gouvernements dans la mesure de leurs moyens qui sont plutôt limités pour venir à bout de cette crise.

Cependant beaucoup reste à faire, dans ces conditions les actions non étatiques sont indispensables et sont à pourvoir. Cela supposerait que les élus locaux veillent davantage à la prise en compte des définitions du développement durable dans leurs instances de décision et de réalisation. Bien sûr, tout en développant des cadres de collaboration avec les organisations de jeunes, afin qu’ils soient impliqués à tous les niveaux dans les prises de décisions dans la lutte contre les changements climatiques. Car s’il est vrai que beaucoup d’efforts ont pu être consentis sans la jeunesse, il n’en demeure pas moins vrai qu’avec une jeunesse engagée, nous ferons encore mieux et irons encore plus loin avec dynamisme et innovation.

Tout en félicitant l’initiatives de cette cop des Villes d’Abijan, nous espérons que ce sommet aboutira à l’élaboration d’une feuille de route qui s’inscrira dans la mise en œuvre de cette COP et que ce sera le point de départ pour l’adoption des comportements sains et respectueux del’environnement.

Que ce sommet soit une réussite. !!! Merci.

Dr DIBANGA Mymozette